La nouvelle carte intercommunale en Ile-de-France ne sera efficace et pérenne qu’avec le concours des Maires franciliens

 

La nouvelle carte intercommunale en Ile-de-France ne sera efficace et pérenne qu’avec le concours des Maires franciliens

Si une nouvelle carte des intercommunalités est établie depuis le 1er janvier en Ile-de-France, il n’en reste pas moins qu’elle suscite encore de grandes incertitudes auprès des élus quant à sa légitimité et à son efficacité. C’est ce que démontrent les interviews croisées réalisées par l’AMIF auprès de trois Maires franciliens.
Face à cette superposition de strates administratives, l’AMIF plaide pour que les Maires restent au centre du processus décisionnel. Elle souhaite également que tout passage en force des Préfets soit évité dans le cadre de la mise en œuvre des fusions prévue pour le 1er janvier 2017.

Depuis le 1er janvier 2016, la nouvelle carte des intercommunalités est fixée en Ile-de-France. Les 12 Etablissements Publics Territoriaux (EPT) de la Métropoles du Grand Paris et les 17 nouveaux établissements de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre de Grande Couronne forment désormais des supers structures dont l’efficience et l’efficacité n’ont pas encore été démontrées.

La réalisation d’économies, l’optimisation des services publics intercommunaux, l’adhésion des citoyens et la mise en place d’un véritable projet politique se heurtent souvent aux problématiques du millefeuille institutionnel. La superposition des strates administratives et l’articulation entre la Métropole du Grand Paris et les EPCI périphériques rendent complexe l’action commune.

L’AMIF plaide pour que la parole et le rôle des Maires restent prédominants au sein de ces nouvelles structures. Seules leur expérience du terrain et la proximité qu’ils ont tissées avec leurs administrés, pourront donner un sens politique au projet et susciter l’adhésion de la population.

Une mise en œuvre précipitée des fusions pourrait être néfaste pour ces nouvelles intercommunalités. Un passage en force des Préfets entérinerait des structures qui ne font pas consensus et nuirait gravement à la définition d’une culture commune de l’action. C’est pourquoi l’AMIF demande à ce que l’Etat n’impose pas de projet rejeté par les collectivités.

Contact presse :

Florian Bachelet
fbachelet@amif.asso.fr – 07 62 40 00 06