Elaboration du Plan Vert : l’AMIF attend des garanties sur la mise en œuvre du plan

Le mardi 29 novembre 2016, l’AMIF a participé au troisième atelier de travail initié par la Région Ile-de-France dans le cadre de l’élaboration du « Plan Vert » d’Ile-de-France. Aujourd’hui, 30% de la population francilienne est en situation de carence quant à l’accès des espaces verts. En concertation avec les acteurs franciliens, la Région a réaffirmé sa volonté de parvenir à l’objectif fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 10m2 d’espaces verts publics par habitant accessibles en 15 minutes de marche.

Pour relever ce défi, des objectifs quantitatifs ont été fixés par les participants : améliorer l’accessibilité des Franciliens à un espace vert, augmenter le nombre d’espaces verts proportionnellement à l’augmentation de la population francilienne, renforcer la nature et la biodiversité dans les villes et les villages en particulier par un soutien renforcé à la Trame Verte et Bleue (TVB) ou encore développer des espaces favorables à l’adaptation de la ville au changement climatique dans les communes urbaines, périurbaines et rurales.

Malgré l’importance des outils existants, tels que le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) ou le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), la Région ne peut faire l’économie de l’action des Maires pour atteindre ces desseins. Ainsi, des dispositifs d’aides et de subventions vont progressivement être mis en place pour les collectivités : le dispositif « Ingénierie territoriale », « 100 quartiers innovants », le soutien aux initiatives d’urbanisme transitoire et le Contrat d’Aménagement Rural (CAR). De plus, un guide de la végétalisation dans les communes rurales, en partenariat avec NatureParif, est également en cours de réalisation.

Si le projet de végétaliser la ville francilienne ne peut que susciter l’encouragement des élus locaux, de réelles aides financières et techniques, ainsi que des garanties devront être apportées par la Région aux Maires, les chevilles ouvrières de ce projet. L’AMIF attend des précisions dans la mise en œuvre de ce plan, annoncé pour 2017, tant sur les différents dispositifs de soutien que sur le projet de végétalisation des communes rurales et sur les modifications qu’entraine la construction du Grand Paris Express sur l’environnement.