1 jour, 1 commune, 1 innovation : Antony surveille la pollution de l’air grâce aux plantes

Depuis octobre 2014, la ville d’Antony développe un projet de biosurveillance environnementale de la qualité de l’air par les plantes. si l’utilisation de plantes bio-indicatrices par les scientifiques n’est pas nouvelle, rares sont les collectivités à s’en saisir encore en interne. Pourtant les atouts semblent nombreux et prometteurs.

Chou frisé, tabac, pétunia, ray-grass, glaïeul, chlorophytum, ivraie, mousse… Voici quelques-unes des plantes utilisées depuis octobre 2014 dans la commune d’Antony pour servir de baromètre de la pollution de l’air RI. Au total, la ville a déjà mis en terre près de 700 plants répartis sur une dizaine de sites en ville, dont les écoles. L’objectif premier est de surveiller la qualité de l’air et d’informer les habitants.

Autre enjeu pour la collectivité réaliser une cartographie de la pollution atmosphérique pour mieux coordonner l’aménagement de la ville, à travers le Plan local d’urbanisme par exemple. Mais aussi visualiser rapidement les effets des politiques publiques dans le domaine des transports, de la réduction des émissions ou des économies d’énergie.