Baisse des dotations : la mobilisation doit continuer en Ile-de-France !

Baisse des dotations
La mobilisation doit continuer en Ile-de-France !

Organisée par l’AMF et soutenue par l’AMIF, la journée de mobilisation du 19 septembre a rencontré un franc succès en Ile-de-France. Après plus de 17 000 motions votées par les conseils municipaux contre la baisse des dotations, c’est 60% de la population qui soutiennent ces actions et qui continuent à signer l’Appel pour les communes de France sur www.change.org.
L’AMIF invite les élus franciliens à prolonger leur travail de sensibilisation auprès de leurs administrés. Ainsi, Stéphane Beaudet a adressé aux Maires d’Ile-de-France un courrier rappelant cette nécessité.

Alors que le bloc communal ne représente que 4,5 % de la dette de l’Etat, l’Etat contraint les communes à faire face à une baisse de 25% de leur budget en un an.

Les municipalités n’auront pour seule alternativeque d’augmenter la fiscalité ou de supprimer des services à la population.

Dans son allocution du samedi 19 septembre devant la Préfecture de l’Essonne, Stéphane Beaudet a rappelé que la réforme de la DGF était un mouvement amorcé depuis plusieurs années et qu’il continuera. Néanmoins, il est important de dépasser les clivages partisans pour faire face à cette baisse brutale, sans précédent.

Face à cet élan, l’Etat devra entendre cette « cause commune » et faire en sorte que la contribution des collectivités locales à la réduction des déficits se fasse dans des conditions acceptables.

Contact presse :

Florian Bachelet
fbachelet@amif.asso.fr  – 06 79 86 78 23

Léonard Gallot
leonard@agenceraoul.com  – 07 88 02 31 60

 

Lettre de Stéphane Beaudet

Madame le Maire, Monsieur le Maire,

La journée du 19 septembre fut une journée inédite dans l’histoire des communes de France. Après plus de 17 000 motions votées par les conseils municipaux contre la baisse des dotations, c’est désormais 60% de la population qui soutient notre mouvement. Grâce à ce rassemblement, l’opinion publique a pris conscience de l’urgence de la situation. Néanmoins, nous ne pouvons pas nous arrêter là, cette manifestation n’est que le début d’un long combat.

Alors que le bloc communal ne représente que 4,5 % de la dette publique de la France, l’Etat lui fait supporter, en trois ans seulement, plus de 10% des 50 milliards d’euros de baisse de la dépense publique prévue par le « Pacte de Responsabilité et de Solidarité » du Gouvernement.

Cette baisse brutale des dotations a de lourdes conséquences pour nos administrés. Les municipalités ne vont avoir pour alternative que d’augmenter la fiscalité ou de diminuer, voire de supprimer, des services à la population.

Dans ce cadre, le travail de pédagogie auprès de nos administrés doit être poursuivi, notamment en rappelant que des services publics, tels que la cantine, le périscolaire ou encore la police municipale ne sont pas obligatoires. Nous les mettons en place car nous répondons à la demande des habitants. Or, en diminuant les subventions étatiques, l’Etat ne fait que dégrader le lien social et renforcer la méfiance des citoyens pour le politique.

L’année qui s’annonce sera donc rude. Nous devons rester mobilisés, au-delà des tendances partisanes, car la cause que nous défendons relève de l’intérêt général, du bien-être des populations, mais aussi de leur attachement à une identité et à une histoire.

Face à cet élan, l’Etat devra entendre cette « cause commune » et faire en sorte que la contribution des collectivités locales à la réduction des déficits se fasse dans des conditions acceptables

Je vous prie de croire, Madame le Maire, Monsieur le Maire, à l’expression de mes cordiales salutations

 

 

 

Retrouvez le communiqué de presse et la lettre de Stéphane Beaudet en PDF en cliquant ci-dessous :

 CP La mobilisation continue 

Lettre de Stéphane Beaudet