Lutte contre le terrorisme : il est d’urgence d’associer davantage les Maires

 

Lutte contre le terrorisme : il est d’urgence d’associer davantage les Maires

 » Les Maires sont les meilleurs capteurs des signaux faibles. Il faut les associer aux travaux des Groupes d’Évaluation Départementaux (GED) de la radicalisation. Leur rôle est essentiel dans la lutte contre le terrorisme. « 

Lors de cette séance de rentrée de la commission sécurité, Thibault de Montbrial, Avocat et Président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure (CRSI), Jean-Charles Brisard, Président du Centre d’Analyse du Terrorisme (CAT) et Marc Antoine, Sous-directeur de l’Institut National des Hautes Études de la Sécurité et de la Justice (INHESJ), s’accordaient à dire que les Maires étaient  » des acteurs de premier plan «  dans la lutte contre la radicalisation.  » Le pays a besoin d’eux pour faire de la résilience, de la détection et de la prévention. «  Les Maires doivent être en capacité de mener des actions en partenariat avec les services de l’État,  » un rôle supplétif mais fondamental «  ont-ils insisté.

Élodie Sornay, Première Adjointe à Achères (78) et référente de la commission sécurité de l’AMIF, a rappelé la nécessaire mise en place d’une formation des élus à la radicalisation et aussi une meilleure circulation de l’information :  » le partage de l’information est essentiel, il faut décloisonner les relations entre l’État et les collectivités (…) Les élus locaux sont d’ailleurs majoritairement prêts à participer aux GED. «  Elle a poursuivi en rappelant que  » Les Maires sont des hommes et des femmes investis quotidiennement sur leur territoire, qui engagent leurs responsabilités civile et pénale. Ils ne doivent pas être laissés démunis face à ces situations. Nous n’y arriverons pas seuls mais l’État non plus. Le poids de la charge doit être partagée. « 

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