Application Plan Vigipirate Alerte Attentat

Chers collègues,

L’attentat perpétré aujourd’hui contre des journalistes de Charlie Hebdo nous saisit d’effroi. Le bilan humain est dramatique et nous oblige au recueillement.

Le bilan moral est lourd de sens et nous oblige à la vigilance.

Le Premier ministre Manuel Valls a décidé de relever le plan Vigipirate au niveau « alerte attentats », le plus élevé, censé prévenir une « menace imminente », sur l’ensemble de la région Île-de-France.

Toutes les mesures prévues font référence aux responsabilités, attributions et pouvoirs ordinaires des différents acteurs : autorité des ministres sur leurs administrations, pouvoirs de police des préfets et des Maires, responsabilités des opérateurs en matière de sécurité, application de la réglementation en vigueur dans les différents secteurs d’activité.

La nouvelle configuration du plan Vigipirate précise que les communes, parce qu’elles ont compétence sur les écoles, la culture, les transports urbains, l’environnement, mais aussi parce que le Maire dispose d’un pouvoir de police, ont à jouer un rôle particulier et « possèdent d’importantes capacités d’action dans des domaines essentiels du plan Vigipirate ». Elles sont donc notamment concernées par les domaines « Rassemblements », « Installations et bâtiments », « Transport terrestres », « Réseaux d’eaux ». Vous trouverez ci-après le lien qui vous permettra d’accéder aux recommandations gouvernementales. http://www.sgdsn.gouv.fr/IMG/pdf/Partie_publique_du_plan_Vigipirate_2014.pdf

S’agissant des écoles, les académies franciliennes passent en alerte attentat, ce qui prévoit l’activation d’une cellule de crise et l’interdiction de stationner aux abords des établissements scolaires. Toutes sorties scolaires et toutes activités en dehors des établissements sont stoppées.

Je vous souhaite tout le courage nécessaire, à vous ainsi qu’à vos équipes, avec une pensée particulière pour les agents municipaux qui auront la charge d’assurer la mise en œuvre de ces mesures de sécurité.

Dans ce contexte odieux, il ne s’agit pas de céder à la psychose, mais de veiller scrupuleusement au respect des obligations de sécurité et de prudence qui sont les nôtres. Veuillez croire, Chers collègues, à mes sentiments républicains les plus forts.

Stéphane Beaudet